Escrime. Manon Apithy-Brunet éliminée en quarts du Grand Prix d'Orléans pour son retour
12/07/2024 08:29 AM
La championne olympique de sabre Manon Apithy-Brunet, qui faisait samedi son grand retour à la compétition après son sacre cet été aux Jeux de Paris, a été éliminée dès les quarts de finale du Grand Prix d'Orléans comptant pour la Coupe du monde, ce samedi 7 décembre.
La championne olympique de sabre Manon Apithy-Brunet, qui faisait samedi son grand retour à la compétition après son sacre cet été aux Jeux de Paris, a été éliminée dès les quarts de finale du Grand Prix d'Orléans comptant pour la Coupe du monde, ce samedi 7 décembre.
Une reprise difficile
On l'avait laissée fin juillet sous la magnifique verrière du Grand Palais, où Manon Apithy-Brunet était devenue la première Française championne olympique de sabre, l'image de l'escrimeuse de 28 ans, portée en triomphe par son mari, le sabreur Boladé Apithy, en mémoire.
Pour son retour à la compétition, le cadre avait définitivement bien changé : c'est dans un Palais des sports vieillissant et au tiers rempli que la Française s'est arrêtée en quarts de finale de sa première épreuve officielle depuis son été doré.
Surprise à Orléans : la championne olympique Manon Apithy-Brunet éliminée en huitièmes de finale du Grand Prix de sabre par la bulgare Yoana Ilieva, douzième mondiale. Défaite 14/15. pic.twitter.com/hIP1YKRJE6
— France 3 Centre-Val de Loire (@F3Centre) December 7, 2024
Après trois premières victoires facilement obtenues face aux Hongroises Zsanett Kovacs et Kira Keszei, puis sur sa compatriote Toscane Tori, elle a finalement été éliminée au bout du suspense par la Bulgare Yoana Ilieva, 12e joueuse mondiale. Une défaite 15-14, sur un dernier point contesté et tranché après visionnage de la vidéo, pour Manon Apithy-Brunet, probablement un peu à court de rythme en ayant seulement repris l'entraînement le 18 novembre.
Elle avait d'ailleurs confié avoir pensé ne reprendre qu'en janvier, mais avait mis un point d'honneur à revenir dans la cité du Loiret pour ce Grand Prix. « Parce que c'est la maison, c'est une compét'qui me tient à cœur. Une des plus belles de l'année », avait expliqué la numéro 2 mondiale, déjà titrée trois fois à Orléans, dont l'année dernière.
« Il y a du boulot »
Face à des « sensations qui reviennent au fur et à mesure », Apithy-Brunet avait mesuré ses ambitions : « Ce ne sera pas extraordinaire escrimement parlant. Mais voilà, il faut bien y retourner. Quitte à prendre une grosse raclée et se dire qu'il y a du boulot et que ce n'est pas grave », prédisait-elle en novembre dans un entretien à l'AFP.
Son adversaire en finale des JO, la Française Sara Balzer, qui devait également reprendre la compétition ce samedi, a finalement renoncé en raison d'une douleur à une cheville et de la « fatigue » accumulée la saison passée, a-t-elle expliqué sur son compte Instagram mercredi.
Même sans Balzer, le tableau restait particulièrement relevé au Grand Prix d'Orléans, où 16 des 20 meilleures sabreuses du top 20 avaient fait le choix de s'aligner.
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Parmi elles, l'Ukrainienne Olga Kharlan (médaillée d'or par équipes et de bronze en individuel aux JO-2024), éliminée dès les seizièmes de finale à Orléans, ou encore la Sud-Coréenne Choi Sebin, qu'Apithy-Brunet avait battue en demi-finale à Paris, mais dont le parcours s'est cette fois arrêté en huitièmes.