LMS | Guéric Vincent : « L'Équipe de France, c'est le Graal »

Aujourd'hui à 06:01 AM

Bien que l’USAM soit dans le dur, l’ailier gauche Guéric Vincent continue de réaliser de belles prestations, lui permettant ainsi de retrouver les couleurs tricolores, afin de préparer le Mondial 2025.

Battus par Saint-Raphaël (29-33), rien ne va plus pour l’USAM, quinzième du championnat, avec 3 victoires et huit défaites en ce début de saison.

Interrogé au sortir de la victoire contre Chartres (27-31), le jeune ailier gauche s’était confié sur ce début de saison compliqué : « A force d’être si peu en confiance en match, ça se ressentait sur les matchs qui suivaient ou même à l’entrainement, sur des trucs bêtes qu’on maitrise facilement« .

Pourtant, l’équipe n’a pas tant évolué depuis la saison dernière. Si on enlève les gardiens, seuls deux joueurs de champ sont arrivés. Le groupe reste peu ou prou le même, les automatismes sont toujours là, et pourtant, on a le sentiment que Nîmes balbutie son handball, faisant des erreurs bêtes : « C’est le temps que ça se mette en place. On a quand même quatre joueurs, plus un coach qui ont changé. Même si ça ne parait pas énorme, ça peut vite impacter le groupe.« 

Cependant, si l’équipe peine cette saison, Guéric Vincent réalise un début de championnat idéal (48 buts en 11 matchs). Un bon démarrage qui lui a permis de se frayer un chemin vers l'Équipe de France, dans le groupe de préparation du Mondial 2025.

« J’étais très surpris ! Je ne m’y attendais tellement pas. Je sortais du réveil musculaire et c’est mon intendant qui m’a prévenu. On a reçu des mails annonçant la nouvelle. Donc oui, j’étais très surpris, mais très heureux. C’est le travail qui paye, mais c’est pas l’objectif que je me suis fixé. J’y vais pour essayer de gratter quelque chose en EDF, c’est sûr, c’est le Graal »

Une satisfaction pour l’ailier gauche, lui qui n’avait plus connu le maillot tricolore depuis les sélections jeunes : « C’est toujours un plus de pouvoir représenter le pays et de chanter la Marseillaise« 

A Chartres, Théo Alleaume