Vendée Globe : Sam Goodchild (actuel 4ème), obsédé et fier de l'être

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Son arrivée est prévu une semaine après le vainqueur, mais sa course n’est pas terminée. Pour terminer 4ème, l’Anglais de 35 ans, obsédé depuis toujours par le Vendée Globe, va devoir résister à trois autres bateaux.

« Tou commence à fatiguer, il y a de plus en plus de problèmes qui apparaissent pour nous tous ». C'est le message passé par Sam Goodchild (VULNERABLE), il y a 9 jours. Depuis, le skippeur anglais est en tête de la flotte qui se dirige vers les Sable-D'Olonne. Tout simplement parce que les trois premiers, Charlie Dalin (MACIF SANTE prévoyance, Yoann Richomme (PAPREC ARKEA) et Sébastien Simon (GROUPE DUBREUIL), ont déjà passé la ligne d'arrivée.

3 bateaux à l’affut de la moindre erreur

Il est en tête à l'heure ou nous écrivons ces lignes, mais n'est pas sûr de le rester jusqu'aux côtes française et de signer la 4ème place. Jeremie Beyou (CHARAL) est dans ses voiles (moins de 5 miles nautiques derrière) et Paul Meilhat (BIOTHERM) reste à l'affut (à peine plus de 50 miles nautiques plus loin). Et pour les forcer à ne pas se relâcher, Nicolas Lunven (HOLCIM – PRB) n'est pas très loin (environ 100 miles nautiques derrière). 

Né à Bristol (Angleterre), Sam Goodchild a grandi sur un bateau, basé à Grenade (Espagne), avant d'intégrer l'Artemis Offshore Academy, qui forme les navigateurs à la course au large, en 2010. 13 ans plus tard, il est sacré « champion Imoca 2023 », au terme d'une année qui l'a notamment vu terminer 3ème de la Transat Jacques Vabre (avec Antoine Koch).

« Je suis ce que je suis grâce à cette quête de Vendée Globe »

Ce Vendée Globe, l'Anglais l'a préparé en association avec Thomas Ruyant, de 7 ans son ainé (actuel 9ème sur un 2ème VULNERABLE), qui le décrit comme « un marin super performant, un personnage carré, droit dans ses bottes, qui dit les choses ».

Son bateau n'est d'ailleurs autre que l'ex LINKEDOUT, de Thomas Ruyant.  Si certaines équipes sont dédiées à un bateau en particulier, les deux skippers mutualisent les moyens et partagent leur expérience, pour mettre toutes les chances de leur côté avant le départ. 

« Je suis ce que je suis grâce à cette quête de Vendée Globe », expliquait le Britannique sur le site officiel de la course avant le départ. Obsédé par ce que l'on surnomme « l'Everest des mers » depuis qu'il est ado, il révélait aussi que son rêve le plus fou était de « le finir et être fier de ce que j'ai fait ». Encore quatre ou cinq jours à attendre et le pari sera réussi. 

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