Tobias Andresen (Team Picnic-PostNL) : « Mon rêve est de gagner Paris-Roubaix »
01/28/2025 10:38 AM
A 22 ans, le sprinteur danois, Tobias Andresen a participé à son premier grand Tour en 2024, le Giro, tout en apportant 6 victoires, ses six premières en World Tour, à une équipe où il sera, aux côtés de l'expérimenté Jakobsen, un des leaders en 2025 sur les courses d'un jour.
Parmi ces six victoires de 2024, laquelle est pour vous la plus mémorable ?
La dernière, sur une étape du Tour de Croatie en octobre, est celle qui signifie le plus pour moi. C'était très spécial car mon équipe s'est engagée à 100% pour m'aider à gagner. Et si j'ai été le premier à franchir la ligne d'arrivée, ce jour-là, nous nous sommes sentis tous gagnants !
Vous avez explosé en 2024, est-ce une surprise pour vous ?
J'ai fait disons une… percée, mais pas au plus haut niveau non plus. J'ai encore beaucoup à prouver pour espérer faire la même chose sur des épreuves plus relevées et difficiles. En 2023 déjà j'ai été proche de gagner (cinq fois 2ème !) donc y parvenir en 2024 n'a pas été une grande surprise, juste la confirmation que j'étais sur le bon chemin.
Par rapport à d'autres cyclistes qui, au même âge que vous, avaient déjà beaucoup gagné, comment vous positionnez-vous ?
Je ne me compare à aucun d'entre eux. Ils sont tous ou ont été les meilleurs au monde à un moment donné et j'ai encore un long chemin à parcourir pour atteindre ce niveau. Je prends mon temps et je progresse petit à petit, à mon rythme.
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Quelles seront vos priorités en 2025 ?
Les sprints, tous les sprints que je pourrai faire !
Quelle classique rêvez-vous de gagner un jour ?
J'ai toujours rêvé de gagner le Tour des Flandres, mais je ne pense pas que ce soit réaliste. Aujourd'hui, mon grand rêve, c'est Paris-Roubaix.
Vous avez participé à votre premier grand Tour, le Giro, en 2024, comment l'avez-vous vécu ?
Mon premier Giro a été décevant. Je venais clairement avec l'espoir de faire davantage de résultats. Mais comme j'ai été malade lors des deux dernières semaines, au final, j'ai revu mes ambitions à la baisse et je suis juste content d'avoir été capable de terminer.
L'effectif de DSM est formé de beaucoup de jeunes, pouvez-vous jouer un rôle majeur en 2025 ?
Je pense que nous sommes tous capables de jouer un grand rôle. Beaucoup d'entre nous sont jeunes, c'est vrai, mais nous sommes tous matures dans notre façon de courir. Donc plus qu'un handicap, la jeunesse sera un atout pour nous.
A quoi ressemblerait pour vous une année 2025 réussie ?
Gagner au moins une course d'une journée serait une vraie satisfaction mais, surtout, je veux finir la saison en ayant le sentiment d'être devenu physiquement plus fort, plus compétitif par rapport aux meilleurs sprinteurs du peloton. Avoir l'impression que je me suis rapproché d'eux. Alors je serais content.
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