Pourquoi Monique Akoa Makani (Charnay) a choisi le Cameroun et pas la France

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Monique Akoa Makani est l'une des principales artisanes de la bonne saison de Charnay qui avait déjà créé la surprise l'an dernier en tant que promu (5ème). L'arrière camerounaise s'est libérée en rendant le brassard de capitaine. 

Charnay a-t-il les moyens de garder sa belle dynamique en 2025 ?

On ne doit pas se mettre de limites, viser une place en play-offs. C'est un de nos objectifs, on y travaille très dur. Il ne nous reste que le championnat. On voulait aller plus loin en Coupe d'Europe et en Coupe de France, malheureusement on a été éliminées. 

Comment expliquez-vous ces deux éliminations ? 

Nous sommes une équipe à petit budget et on n'avait pas l'effectif pour toutes les compétitions. On était armé à tous les postes, mais on manque d'expérience. 

Qu'est-ce qui fait la force de Charnay ? 

Il y a un véritable engouement. C'est une belle récompense pour la ville de Charnay. Le soutien des bénévoles est aussi très important. Ils considèrent le club comme une deuxième famille, la mairie nous aide beaucoup. 

Sur un plan plus personnel, quels sont les axes de progression de votre jeu ? 

Il faut encore que je développe mon QI basket, que je développe une plus grande compréhension du jeu, mon leadership aussi.

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« J'ai eu du mal à gérer le capitanat… »

Lors de votre première année au club, vous étiez capitaine. Comment avezvous vécu la perte du capitanat par la suite ? 

Bien. C'était une fierté pour moi d'être nommée capitaine, une belle marque de confiance. Ce n'est pas facile de gérer les autres en plus de sa préparation, de ses matchs. Je n'ai pas réussi à trouver le bon équilibre. L'équipe avait de bons résultats, mais je n'étais pas satisfaite de mes résultats. Il fallait que je me reconcentre sur mon jeu et, d'un commun accord avec le coach, on a décidé que je ne serai plus capitaine. Le coach est très pédagogue, la discussion s'est très bien passée. 

Quel est votre plan de carrière ? 

Je suis ambitieuse, mais je me projette sur le moyen terme, saison après saison. Jouer régulièrement la Coupe d'Europe, devenir une leader et j'ai beaucoup d'objectifs personnels avec l'équipe du Cameroun. J'aimerais briller sur le plan national et mondial. 

Pourquoi avez-vous choisi de représenter le Cameroun plutôt que la France ?

C'est un challenge qui me stimule, donner du bonheur à tout un peuple passionné de basket. J'ai fait des sélections de jeunes françaises, mais je voulais faire un choix rapide concernant la sélection pour avoir l'esprit libre.

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