NBA : LaMelo Ball (Charlotte), champion atypique enfin au sommet ?

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Auteur de très belles prestations, LaMelo Ball (23 ans) a gagné en densité et en degré de performance pour sa 5ème saison NBA. 

Ces dernières semaines, LaMelo Ball a fait le buzz. Dans le bon, mais aussi dans le mauvais sens. Si son « no homo » en interview d'après-match contre les Bucks lui a valu une amende de 100 000 dollars, il s'est distingué d'une bien meilleure manière ballon en main.

Face aux Pistons en novembre (123-121), le meneur de 23 ans a rendu une belle copie en inscrivant 35 points. Avec, à la clé, des gestes incroyables. Contre les Bucks (défaite de Charlotte 119-125), il a malgré tout établi un nouveau record personnel à 50 points. Intenable en deuxième période, il a fait étalage de ses progrès récents.

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Le record de 50 points atteint

Quelques jours plus tard, LaMelo Ball a été à nouveau en feu contre le Magic avec 44 points marquant plus de la moitié des points de son équipe (défaite 84-95). Des prestations XXL de la part de la star des Hornets qui affichait fin janvier 28,9 points de moyenne, sa meilleure moyenne depuis son arrivée en NBA en 2020. George Eddy apprécie ce joueur à part, bien ancré dans son époque :

« Il arrive maintenant à disputer des matchs sans être trop blessé. C'était le plus difficile pour lui et son frère (Lonzo, Ndlr). Le père (LaVar, Ndlr) les a fait trop travailler quand ils étaient trop jeunes. LaMelo a déjà des articulations assez usées. Il réalise une bonne saison. Il tourne actuellement à près de 30 points par match. Il a un jeu totalement atypique. Il plait beaucoup à la jeune génération. Il tente des choses un peu compliquées. »

« Lamelo ball joue différemment des autres »

« Il joue différemment des autres. Il porte aussi des choses très colorées. C'est un joueur qui séduit beaucoup la jeune génération. Cette même jeune génération aime les highlights et consomme le basket d'une autre manière. Les jeunes apprécient aussi beaucoup son côté je m'en-foutiste, se prenant pour le roi du monde. A l'image d'un Ja Morant de Memphis, il ose tout et dit tout. Ce côté rebelle plaît énormément. Il est un produit marketing fabriqué par son père. Et maintenant par ses partenaires. Il a l'air de s'y plaire…  ».

Il ne fait aucun doute que, par son style, le Californien de naissance demeure un des joueurs les plus excitants de la NBA : « Cette saison, il a passé un cap, reconnaît George Eddy. Il marque plus de points. C'est un joueur qui fait beaucoup pour le spectacle. Il représente un peu ce côté bad boy, jouant un basket un peu révolutionnaire avec pas mal de shoots sur un pied, des tentatives un peu folkloriques, des shoots à trois points tentés de très loin. Un pur produit des temps modernes ».

3ème pick de la draft 2020 par Charlotte, Rookie de l'année en 2021, AllStar en 2022, peut-il désormais gravir la marche du dessus et recueillir la nomination suprême individuelle en NBA ?

LaMelo Ball enchaîne les prestations et récompenses

« Je ne le vois pas du tout devenir MVP, mais il sera peut-être un MVP de la jeune génération. Il pourra avoir le plus de voix dans la Conférence Est au All-Star Game. C'est la preuve de sa popularité. Mais ce n'est qu'une partie du métier. Car, aux yeux des spécialistes, du grand public, de ses entraîneurs, il doit être capable maintenant de faire gagner son équipe en pratiquant un basket plus efficace ». Il est clair que de ce point de vue-là, LaMelo Ball a encore certaines faiblesses à gommer.

Afin d'améliorer encore son rendement global, il aurait tout intérêt à moins commettre de fautes idiotes, tout en se montrant plus performant défensivement. Néanmoins, il semble vraiment sur la bonne voie comme l'a confié Kyrie Irving de Dallas dans des propos relayés par le site parlons-basket.com :

« Je suis heureux qu'il arrive à rester en bonne santé cette saison et qu'il puisse montrer au monde de quel bois il se chauffe. Il a un bon pedigree. Il vient d'une famille de pros. Aux Hornets, il fait partie d'un groupe soudé. J'estime que cela lui permet d'être très confiant malgré son jeune âge. Tout comme le fait d'avoir eu des grands frères qui ne lui faisaient pas de cadeaux. Je veux le voir atteindre son potentiel d'autant plus et répondre à ceux qui doutent de lui et à ses détracteurs qui disent qu'il ne peut pas faire gagner son équipe ». Avant-dernier de la Conférence Est, Charlotte a sans doute besoin d’encore un peu plus que le seul talent de LaMelo Ball…

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