
Joze Baznik (Aix) : « L'échec n'est pas un mot qui est dans mon vocabulaire »

02/26/2025 05:51 AM
Joze Baznik est devenu au fil des saisons une des valeurs sûres du championnat. A 31 ans, le gardien international slovène a décidé de revenir en Provence (il y avait joué de 2017 à 2020) après être devenu l'un des meilleurs gardiens du championnat en évoluant à Cesson puis à Nîmes.
Vous aviez joué trois saisons à Aix (2017-2020). On dit souvent qu'il est difficile de retourner dans son ancien club. Vous êtes revenu avec un autre statut. N'avez-vous pas eu peur d'échouer en revenant en début de saison ?
Non, l'échec n'est pas un mot qui est dans mon vocabulaire. Aix a une place spéciale dans mon cœur, c'était mon premier club en France. J'avais vécu de très bons moments lors de mon premier passage et je savais où j'allais. Même si le club a changé, il ne reste plus beaucoup de joueurs qui étaient là à mon époque.
En 2020, j'étais parti car j'avais besoin d'être numéro 1 dans un club. A Aix, il y avait Wesley (Pardin, il est depuis le début de la saison parti à Nîmes, Ndlr) qui était très bon. En plus, ce n'était pas évident car je ne parlais pas la langue. J'ai bien évolué à Cesson puis à Nîmes, ça a validé mes choix. Je suis heureux d'être de retour à Aix.
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José Baznik a vu le club changer
Le club a beaucoup changé depuis votre premier passage…
Oui clairement. Ces cinq-six dernières années, le club a bien évolué. Aix a tout changé. L'effectif a été largement renouvelé à l'exception de Matthieu Ong qui est là depuis 2012 et Gabriel Loesch présent depuis 2013. Ce sont les garçons du club, les garants de l'institution qu'est Aix. La présidence aussi a changé. Tous ces changements ont été positifs pour le club, un bon groupe de joueurs a été constitué, c'est pour cela également que j'ai eu envie de revenir.
Quel est le potentiel de l'équipe ?
On a un groupe qui a plus d'expérience que par le passé. Le championnat est compliqué (7ème à l'issue de la phase aller, Ndlr), mais on va tout faire pour terminer dans le Top 5. On est encore dans la course, on n'est pas loin du Top 5 (à 4 points, Ndlr). Il faut être ambitieux.
Vous êtes en France depuis 2017. Vous avez disputé beaucoup de matchs en StarLigue. Comment jugez-vous l'évolution du championnat ?
A l'image de l'équipe nationale qui a toujours eu d'excellents résultats internationaux, le championnat est d'un niveau très élevé même si certains internationaux sont partis à l'étranger. Ce qui me marque le plus, c'est qu'il est de plus en plus serré. Avant, il y avait quatre, cinq clubs qui se disputaient les places européennes, désormais 10, 12 clubs peuvent viser l'Europe. Les clubs français ont à leur tête des dirigeants qui travaillent très bien. Même les promus ont un bon niveau dès leur première année dans l'élite. Le championnat français est très compétitif et on le voit aussi à travers les résultats européens.
Dans le Sud, il y a une concurrence avec beaucoup de sports. Comment jugez-vous l'ambiance lors des matchs d'Aix ?
Il y a de l'engouement autour de l'équipe, mais c'est un peu particulier car, malgré le bel engouement, on a une grande salle (6000 places, Ndlr) qu'il est difficile de remplir. Le club travaille beaucoup pour séduire de nouveaux supporteurs. Le supporteur sudiste est néanmoins bruyant et son soutien est précieux.
De pivot à gardien par nécessité
On dit souvent que le gardien est un poste à part. Pourquoi avez-vous choisi de jouer dans les cages ?
J'étais pivot puis je suis passé gardien car dans l'équipe de mon village il manquait un gardien. Donc six mois après j'ai été mis dans les cages, j'avais 7 ans, je n'ai plus quitté le poste. C'est un poste assez spécial, on m'a souvent dit que les gardiens étaient fous d'être contents de se prendre des ballons dans la tête (rires). Mais les autres joueurs se prennent aussi des ballons. Le hand est un sport physique, pas seulement pour les gardiens.
En dehors du handball, quels sont vos passe-temps ?
On n'a pas beaucoup de temps libre, les saisons de hand sont bien denses. Je passe beaucoup de temps en famille. Nous aimons nous promener à Aix, à la montagne de Sainte-Victoire, on aime beaucoup la nature. On est en France depuis huit ans dont six ans dans le Sud, on n'a pas à se plaindre on est au soleil. On s'est bien adaptés et on a été bien acceptés.
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