Cheval Passion lance son concours sans mors
Hier à 10:46 AM
En 2025, parmi les nouveautés de Cheval Passion, un concours sans mors, où on met à l'honneur le travail et la relation homme-cheval. Une compétition en deux manches, et un jury d'exception.
Après avoir lancé son concours de pas espagnol en 2019, Cheval Passion récidive en créant cette année un concours de monte sans mors ! « On n'aura jamais ici de gros concours officiel, c'est pour ça qu'on invente. On est ici pour le spectacle. Notre fibre, c'est la relation homme-cheval et faire vibrer les gens. », résume Fabien Galle, qui a monté entièrement le projet avec Elsa Gafour, enseignant BPJEPS, BFEEE 1 et 2 et élève Horseman Science d'Andy Booth.
Une compétition qui a pour objectif de mettre à l'honneur la relation homme-cheval. Pour cette première édition, quatre cavaliers, issus de l'équitation classique et western, étaient inscrits.
Quatre juges pour ce concours de monte sans mors
Le principe de la compétition est simple. Il faut présenter cinq figures imposées. Dont deux exercices de base, la mobilisation des hanches et des épaules. Ensuite, chacun va proposer une freestyle. Et dans la freestyle tout est permis, même sauter une barre si le concurrent le souhaite. Il est possible de participer avec un licol, un filet sans mors, en cordelette ou en totale liberté. Les caveçons sont interdits. L'objectif premier, « avoir le contrôle de l'allure, le contrôle du cheval », ajoute Fabien Galle.
Le jury est composé de quatre personnes. Elsa Gafour est la présidente du jury et est accompagnée par trois artistes. Mélie Philippot, Jérôme Sefer et Kévin Ferreira. « On va être vraiment à cheval sur le respect du cheval. Enlever les mors c'est super mais il ne faut pas oublier la base. A l'origine le cheval n'est pas fait pour nous porter. Il faut préparer les chevaux, tu es obligé d'avoir une connexion avec le dos du cheval et c'est grâce à ce contact que tu vas réussir à tendre ton cheval. Et après tu ôtes tout. Il faut y aller de façon progressive. », alerte Jérôme Sefer. Un travail « dans le sens de la locomotion et un travail sur la musculature » à faire avant de toucher du doigt la totale liberté. « C'est comme une maison, il faut commencer par les fondations. », ajoute Kévin Ferreira.
Le public était en tout cas au rendez-vous lors de la première manche vendredi. La finale, c'est ce samedi à 18h15 dans le Palais A.