Le cyclo-cross aux JO d'hiver 2030 ?

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Et si l’invité surprise des Jeux Olympiques d’hiver 2030 en France était le cyclo-cross ? David Lappartient rêve de voir la discipline, qui ne fait toujours pas à ce jour partie des sports olympiques contrairement au cyclisme sur route et sur piste, intégrer un jour la liste en question. Et pour l’actuel président du Comité national olympique et sportif français, le meilleur moment pour introniser le cyclo-cross à l’échelon olympique serait bien évidemment ces JO d’hiver 2030 qui se dérouleront en France, six ans après les Jeux Olympiques de Paris 2024, qui ont émerveillé la capitale cet été.

Lappartient a annoncé vendredi à la sortie du congrès de l’UCI qu’il allait tout faire pour que la spécialité chère à Mathieu van der Poel, Wout Van Aert ou encore Tom Pidcock pour ne citer qu’eux rejoigne le programme olympique dans six ans. Lappartient, qui voit toujours plus haut et brigue désormais la présidence du Comité international olympique (CIO), sait que ce nouvel envol éventuel pour ce cyclisme pratiqué entre octobre et février dans les sous-bois, sur du sable, de la terre ou de la boue le plus souvent et sur des tracés proposant des montées parfois très raides (mais courtes la plupart du temps) obligeant les coureurs à descendre de vélo et des virages extrêmement techniques nécessitant eux aussi beaucoup d’efforts (et de relances) passe par une candidature à poser. Le Breton a prévu de très vite s’y atteler.

Lappartient: « Ce serait un beau symbole »

Il l’a confirmé vendredi, sans oublier que le cyclo-cross, bien qu’essentiellement prisé des Belges et des Néerlandais, avait été bercé en France en plus d’être devenu le centre de formation officiel des plus grands champions. « Nous souhaitons proposer au CIO et au Comité des Alpes françaises qui organiseront les Jeux olympiques d’hiver 2030 que le cyclo-cross puisse rejoindre le programme olympique, ce serait un beau symbole (…) Le cyclo-cross est né en France, il y a un peu plus d’un siècle », a confié Lappartient à nos confrères de Direct Vélo, en croisant les doigts pour que son idée voie le jour. « Même si ce n’est aujourd’hui qu’une hypothèse, nous pensons que ce serait un atout merveilleux pour les Jeux olympiques d’hiver. »

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