Mohamed Kani veut confirmer

Hier à 03:36 PM

Ce vendredi, en Italie, l'Occitan (23 v, 4 d) remet en jeu son titre EBU silver des super-légers contre le local Charlemagne Metonyekpon (15 v, 1 d). La tâche s'annonce ardue mais loin d'être insurmontable.

L'Héraultais en découdra donc hors de ses terres face à son challenger officiel. Lui qui, d'habitude, revêt la double casquette de pugiliste et d'organisateur de ses propres matchs l'a, cette fois, délaissée. « Dans la mesure où j'ai boxé, en juin, à domicile, il était difficile de redemander si tôt à la Ville, à la Métropole et aux sponsors de remettre la main à la poche. C'est pourquoi, après en avoir discuté avec mon équipe, nous avons accepté d'aller à l'étranger », explique-t-il.

Que penser de son contradicteur, Charlemagne Metonyekpon ? « Je n'ai pas regardé beaucoup de vidéos de lui, avoue le tenant. Même si son palmarès montre que ce n'est pas un puncheur, il a un style offensif alors que moi, je suis davantage technique. C'est un style que je connais bien car j'ai souvent affronté ce type d'adversaire. Je pense que ça va faire un beau combat car c'est un très bon boxeur même s'il est prévisible et qu'il n'a pas un timing énorme. En ce qui me concerne, il faudra que je travaille sur la vitesse et la précision. Je ne chercherai pas particulièrement à le mettre à KO. Si cela doit arriver, cela se fera naturellement. »

Mettre l'accent sur les moyens de défense et les changements de rythme

Grâce aux aménagements horaires et au détachement dont il bénéficie de la part de son employeur, en l'occurrence, la Mairie de Montpellier, le Sudiste s'est préparé deux mois durant à Toulouse, au sein du Boxoum, avec son entraîneur, Mehdi Oumiha. Là, il a pu mettre les gants avec Sofiane Oumiha, Mohamed Mimoune, Ismaël Seck ou encore, avec Samuel Carmona. L'occasion, aussi, de mettre l'accent sur les moyens de défense et les changements de rythme au moment de délivrer un enchaînement afin de donner au moins un coup qui fasse encore plus mal que les autres.

Très à l'aise dans sa nouvelle catégorie des super-légers, où il a proportionnellement gagné en puissance tout en subissant moins celle de ses rivaux, l'ancien welter, qui n'a pas de difficulté à faire le poids, a toutes les armes en main pour conserver son bien de l'autre côté des Alpes.

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