Loshing à Shawinigan, Hamel à Blainville

01/06/2025 02:16 PM

Les dernières 24 heures ont été fertiles en émotions chez les Cataractes de Shawinigan, qui ont procédé à du mouvement de personnel. Dimanche, le directeur-gérant Martin Mondou a fait l'acquisition de Yoann Loshing, des Wildcats de Moncton, en retour de choix de 2e et de 3e tours en 2026. Loshing, capitaine des Wildcats, écoule actuellement sa 5e et dernière campagne dans la LHJMQ. Il a disputé plus de 200 matchs dans le circuit Cecchini, et il maintient une moyenne d'un point par match, autant en séries qu'en séries. Loshing a franchi le plateau des 30 buts au cours des deux dernières saisons.   «C'est un joueur très dynamique au plan offensif, un gars qui est très dangereux en zone ennemie. Je ne compare pas directement les deux joueurs, mais son arrivée me rappelle celle de Pierrick Dubé il y a trois ans», soulignait le directeur général Martin Mondou. Comme Loshing a 20 ans et qu'il n'y a que 3 casiers pour ce groupe d'âge dans le vestiaire, Mondou a dû se résigner à laisser partir Antoine Michaud, qui devrait poursuivre sa route dans le junior AAA. «On remercie Antoine, il nous a rendu de bons services. Il n'a pas longtemps été ici, mais il a eu le temps de gagner le respect et l'amitié de tout le monde à l'intérieur du groupe. On lui souhaite bonne chance», expliquait Mondou.   Le dernier changement avant la date limite des transactions implique le gardien Félix Hamel, qui a été transigé à l'Armada de Blainville-Boisbriand en retour de choix de 2e tour en 2026 (Victoriaville) et de 3e tour en 2025, ainsi que le défenseur Noah Collette. «Nous avions trois bons gardiens, il fallait prendre une décision de ce côté. Cette transaction nous permet d'aller chercher un choix de 2e tour en 2026 qui devrait être très bien positionné. Il y a des clauses qui pourraient, par ailleurs, nous permettre d'empocher un autre choix de 2e tour. Ce sont des valeurs importantes», faisait valoir Martin Mondou. «Ça ne veut pas dire que c'était une décision facile à prendre. Au contraire, ce fut difficile de laisser partir Félix. Quand il s'est amené chez nous il y a un an et demi, il se cherchait. Nous sommes fiers de l'avoir aidé à se remettre sur les rails. Il nous a donné du très bon hockey. Le contexte a fait en sorte que c'est lui qui a été sacrifié, en raison des valeurs que l'Armada était prêt à offrir pour faire son acquisition.»