Trois éléments à retenir de l'arrivée des Argonauts à Vancouver

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VANCOUVER – Les Argonauts de Toronto sont arrivés à Vancouver lundi soir, affichant une certaine détermination, prêts à défier leurs rivaux, alors qu'ils assument leur rôle de négligés lors du match de la Coupe Grey de dimanche.

Ils devront se passer des services de leur quart-arrière numéro un, et même s'ils préféreraient que ce ne soit pas le cas, les champions de l'Est insistent sur le fait qu'ils sont prêts à se battre contre les Blue Bombers de Winnipeg, les favoris, même sans Chad Kelly en uniforme.

Le thème de Toronto cette semaine sera de déjouer les attentes de ceux qui pensent qu'ils auront du mal à tenir tête aux champions de l'Ouest.

Voici trois points à retenir de l'arrivée des Argos.

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RYAN DINWIDDIE À LA MÉMOIRE LONGUE

En s'adressant aux médias, l'entraîneur-chef des Argonauts, Ryan Dinwiddie, a été interrogé, bien évidemment, sur les parallèles entre la situation du quart-arrière Nick Arbuckle et la sienne, en 2007.

Comme Arbuckle lors de la Coupe Grey de cette année, Dinwiddie a été un partant surprise lors du match de 2007, alors qu'il évoluait avec les Blue Bombers de Winnipeg. Arbuckle et Dinwiddie ont tous les deux été poussés dans ce rôle après que les partants de leur équipe respective se soient blessés lors de la finale de l'Est.

En parlant des similitudes, Dinwiddie a illustré qu'il y a certaines choses qu'un joueur n'oublie tout simplement pas. Il a donné beaucoup de détails sur l'une des interceptions qu'il a lancées lors de ce match de 2007. C'était impressionnant.

Et il y avait aussi une autre chose. Dinwiddie jure que ce n'était pas une interception.

« Le ballon a touché le sol », a-t-il dit fermement. « Nous n'avions pas moyen de contester une décision à l'époque. »

IL EST UN JOUEUR PLUTÔT SOLITAIRE

Nick Arbuckle est reconnu dans la LCF comme un bon gars.

Aujourd'hui, nous savons qu’il est aussi un homme qui reste discret. Vraiment discret.

Il ne cherche pas conseil auprès de ses amis, de ses anciens collègues ou de ses coéquipiers, et si ceux-ci le cherchent, bonne chance pour le trouver.

« J’imagine que quiconque a déjà essayé de me joindre dans le passé vous dirait probablement que ce n’était sans doute pas très facile, surtout pendant la saison de football », a dit Arbuckle.

Il y a eu quelques hochements de tête de la part des gens du service des communications des Argos quand il a dit ça.

« Je ne veux pas vraiment parler ou répondre à des gens en dehors de ma famille. Je parle à RD (Dinwiddie), à nos joueurs, à Coach Miller (l’entraîneur des quarts-arrière Mike Miller). »

Donc, si vous cherchez à contacter Nick Arbuckle pendant une semaine où il se prépare pour le plus grand match de sa carrière professionnelle, fort à parier qu'il va vous ignorer. Sans rancune!

IL EST UN AMALGAME D'AU MOINS DEUX GRANDS JOUEURS. VOIRE TROIS.

Le secondeur Wynton McManis et ses coéquipiers chez les Argonauts sont arrivés à Vancouver, lundi, en vue du match de la 111e Coupe Grey (Thomas Skrlj/LCF.ca)

Le secondeur des Argos Wynton McManis est l’un des meilleurs joueurs défensifs de la LCF. Et s’il vous rappelle quelqu’un, mais que vous n'arrivez pas à mettre le doigt sur qui, lui, il le peut.

Il ne s’agit pas d’un, mais de deux de ses anciens coéquipiers : un premier lorsqu’il était à Calgary, et un deuxième est un joueur des Argonauts récemment retraité. Et un joueur avec qui il n’a jamais joué.

Le capitaine de la défense des Argos a déclaré aux journalistes qu’il a façonné son jeu d’après l’ancien des Stampeders Alex Singleton et l’ancien des Argos Henoc Muamba.
Et il y a aussi un peu de l’ancien des Lions de la Colombie-Britannique et des Roughriders de la Saskatchewan Solomon Elimimian dans son jeu.

« Beaucoup de ces gars sont des secondeurs que j’ai vu jouer à un très haut niveau et contribuer aux succès de leurs équipes », a dit McManis.

« Si je peux me retrouver tout le temps près du ballon, comme Alex, si je peux être un leader pour mes coéquipiers, comme Henoc, si je peux envoyer des messages au reste de la Ligue, comme Solomon, je veux pouvoir le faire. »

D'après une chronique de Don Landry publiée sur CFL.ca.

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